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Catégorie : Japon

OSAKA, Japon

16 avril 2018 ASIE

JOUR 14 Notre première vraie journée sur Osaka et la ville nous offre un joli soleil. On part voir le fameux Shinsekai avec ses couleurs et ses enseignes démesurées. C’est plutôt photogénique et sympa à voir (les rues sont larges et il n’y avait pas grand monde). C’est vrai que l’ambiance reflète qqch qui se veut festif mais comme une fête qui aurait duré trop longtemps. Les peintures et certaines enseignes auraient besoin d’un petit coup de neuf par ci par là, après ça reste authentique comme ça, mais bon on sent que c’est pas hyper viable à plus long terme. Juste à côté, on voulait faire un tour au jardin zen de Keitakuen, une fois devant on s’est rendu compte qu on était lundi, jour de fermeture.. bon. Mais sur le chemin on a longé le zoo (également fermé le lundi) on voyait, le cœur serré les belles cigognes nichées entre deux grandes armatures en métal de leur grandes cages.. et juste devant dans les arbres entre le chemin et les cages du zoo, donc en pleine liberté, un nombre incalculable de grues entrain de faire des allers retours pour construire leurs nids.On les a trouvé assez gonflées d’avoir choisi l’arbre à côté de leurs cousins enfermés. Mais..c’est quand même carrément plus classes que nos pigeons gris. Non ? (Bon après ça chie tout autant à en voir les feuillages désormais blancs sous les arbres en question) _ Il y en avait vraiment beaucoup, ça fait un drôle de bruit les grues._ Takoyakis, vitesse réelle Nous voulions voir Dotombori de nuit, donc en attendant on a fait une « rapide » (ce qui était prévu) devenu looongue halte au Mega Don Quijote à côté du métro (on a acheté une valise, oui encore et on mis du temps à a choisir..). On repart donc avec une nouvelle valise, découvrir Namba et surtout les alentours de Dotombori.Des restaurants avec de grandes enseignes qui bougent, des takoyakis (boules de poulpes) faits devant nous à la vitesse de la lumière, nous amènent au fameux marathonien Glico. C’est une place pleine d’enseignes lumineuses, Shibuya à Tokyo faisait Times Square, Dotombori ferait plutôt Piccadilly Circus de Londres (je ne sais pas vraiment pourquoi). Le petit plus c’est les reflets colorés dans le fleuve. _ Dépenses : Shopping souvenirs + petite valise : 14610¥ Repas midi (Banh mi, oui c’est pas japonais mais c’est boon) : 1200¥ JOUR 15 Pour notre dernière journée entière on a décidé d’y aller gentiment.De notre Airbnb, on va à pieds jusqu’au château d’Osaka. Sur le chemin nous sommes passées devant une école primaire, une (deux?) classe était en sport, tous les élèves étaient en uniforme, accompagnés de 3 surveillants et du professeur. Le professeur monté sur un genre d’estrade, montrait les mouvements d’échauffement à effectuer en criant quelque chose, ce à quoi les enfants répartis en lignes bien organisées (rien à voir avec nos « dispersez vous tout autour ») répondaient en criant aussi tout en refaisant les gestes, de façon toujours très disciplinée (On est bien au Japon ahah) mais rien de militaire ou de choquant, il y avait de l’entrain et les enfants avaient l’air plutôt enjoués. Nous n’avons pas fait l’intérieur du château, on s’est concentré sur l’extérieur, les jardins et les rues autour. Le champ de prunes n’était pas intéressant à cette période mais le jardin pleins d’azalées était plutôt joli et bien fourni. Sur le retour nous sommes repassées par Dotombori pour le voir de jour (ok vraiment pas la même ambiance, nette préférence pour la nuit) et acheter les derniers souvenirs qu’il nous manquaient. _ Dépenses Repas midi (resto sushis qui tournent) : 2025¥ Shopping : 25 360¥ Mini courses soir : 767¥   Château d’Osaka

MIYAJIMA, Japon

15 avril 2018 ASIE

JOUR 13 Aujourd’hui on prend le Shikansen pour Hiroshima, et on file dans un ferry (il nous fait notre quota bateau dans nos voyages désormais) pour l’île Itsukushima – souvent appelée Miyajima – et son fameux torii flottant. En débarquant du ferry, on trouve un plan en français, c’est la première fois depuis le début du séjour et ça fait du bien. Il se trouve, pour la petite anecdote chauvine, que Miyajima est jumelée avec le Mont Saint Michel depuis plusieurs décennies !Je l’avais lu mais j’avais eu le temps d’oublier, du coup quelle belle surprise de découvrir des daims en pleine liberté à notre arrivée sur l’île ! Bon alors toute raison gardée, ils sont en pleine liberté certes, mais pas plus sauvages, plutôt quasi apprivoisés, en tous cas acclimatés aux nombreux touristes et enfants de touristes qui se précipitent pour les toucher. Ça m’a fait de la peine/mise en colère/déçue (oui tous ces états en même temps) quand j’ai compris qu’ils leur coupaient les bois (pour éviter le danger pour les touristes je pense).Ça reste dépaysant et improbable, nous sommes restées un moment avec un daim qui était là à côté, qui profitait du soleil et nous aussi. Puis il s’est mis à marcher à côté de moi, normal, comme un chien. _ Je voulais l’appeler Doug. Mais je lui ai laissé la liberté de ne pas l’accepter. _ Torii flottant, Miyajima _ Si tu comptes aller voir le torii de Miyajima, qui « flotte » sur l’eau, lève toi de bonne heure comme nous !_ Lorsque nous sommes arrivées il avait les pieds dans l’eau, après nos quelques photos (faut se dépêcher, le temps change du tout au tout très rapidement), nous sommes allées nous perdre sur l’île (petit chemin à gauche avant le pont rouge), lorsque nous sommes revenues, la mer s’était retirée et il y avait pleins de touristes dessous, et ça rend vraiment moins bien. Attention donc, aux marées :). Comme nous faisions l’A/R depuis Osaka, on ne voulait pas trop tarder à rentrer, nous avons goûté le momiji, petit gâteau traditionnel et artisanal de l’île, installées dans le starbucks avec un thé yuzu pour l’accompagner. Verdict ? C’est beau, c’est bon. Il existe plusieurs goûts, nous avons testé thé vert et chocolat, bon bah au choco ça a exactement le même goût qu’un Lulu de Lu ahah. Puis hop c’est reparti vers le ferry ! 3 bonnes de trains divers nous attendent.. (heureusement qu’au Japon les trains sont plus que ponctuels et si agréables à prendre).  Momiji manjû, spécialité de Miyajima. Sortir des sentiers battus, et se perdre là. _ Dépenses Brochettes x5 : 1500¥ Bus de fruits pressés x2 : 800¥ Brochettes ananas x2 : 300¥ Brochettes pour dîner : 600¥ Mochi x2: 180¥ Thé Yuzu starbucks : 464¥ Daiso : 3132¥

NAOSHIMA, Japon

13 avril 2018 ASIE

JOUR 11 Debout à 6h, après 1 métro, 1 shikansen, 2 trains locaux et un ferry, nous arrivons au port Miyanouri de Naoshima à 11h20. On prend vite le bus pour aller à la Yellow Pumpkin de Yayoi avant qu’il n’y ait trop de monde. Bonne idée, on arrive, personne ! On mitraille à gogo cette belle citrouille. Je l’imaginais plus grosse mais elle reste très photogénique. _ Faire les circuits proposés, à l’envers, c’est toujours une bonne idée_ Nous prenons ensuite le bus navette gratuit qui monte jusqu’au musée Chichu (que l’on avait prévu de faire) mais avec cette belle météo nous n’en avions plus tellement envie. On a marché vers le labyrinthe (qui n’en ai pas vraiment un d’ailleurs) de cerisiers, on y a croisé une énorme.. poubelle._ Aah l’art contemporain ! _ Puis on redescend vers le bus pour remonter vers le ferry et manger tranquillement. Dans la descente, les azalées roses ponctuent la végétation bien verte, on a une belle vue sur la plage avec la mer vraiment claire, et quelques œuvres qui je cite « ne sont que des cailloux » ahah. Nous sommes redescendues jusque derrière la pumpkin, où nous avons découvert des drôles d’animaux (Karel Appel, Nikki de Saint Phalle) super colorés et bien perchés. Du coup on court pour chopper le bus, direction Miyanouri, on photographie la Red Pumpkin que l’on avait délaissée plus tôt, et la drôle de structure polygonale faite en grilles souples. Là il est 15h20, on va manger dans le resto en face du ferry (ouvert ouf !), pas dingue mais c’était bon et rapide. Retour dans le ferry à 16h, deux heures et demie de trajet nous attendent. Pour info, je pense qu’on peut y rester toute une bonne grosse journée si on veut. Ah et félicitations aux graphistes pour la petite brochure pratique de Naoshima. La plus jolie et claire que l’on ai pu avoir au Japon 😉 !   _ Dépenses On a fait que des visites extérieures du coup nous n’avons rien payé au nom de l’art ;). Ferry A/R Uno>Naoshima : 1120¥ pour 2. Soit €/pers. Bus Naoshima Rouge : 400¥ (100¥/ pers par trajet) Repas midi resto a côté du ferry : 2800¥ pour 2 soit €/pers. Autres déplacements compris dans JR ou déduit de Suica (metro). Red Pumpkin, Naoshima

KYOTO, Japon

11 avril 2018 ASIE

_ Aviez vous déjà remarqué que Kyoto était le verlan de Tokyo ?_ Ça prend un certain sens quand on visite les deux. Elles sont incomparables, comme le sont Paris et Bordeaux par exemple. Mais il y a quand même des choses à noter. Là où Tokyo est hyper disciplinée, Kyoto l’est beaucoup moins (exemple: pas de queue en rang pour les transports en commun, plus loi de la jungle comme chez nous. Petits bus obligent?). Là où on doit se mettre à gauche pour monter escaliers/escalators, marcher sur les trottoirs etc à Tokyo, on repasse à droite à Kyoto. Je vais être perdue en rentrant haha. JOUR 9 4h45, le réveil sonne, les yeux sont collés. On se lève en vitesse, on boucle les valises et nous voilà parties pour la gare de Tokyo afin de prendre notre Shikansen Hikari 561 qui nous mènera à Kyoto. La gare de Kyoto est vraiment grande aussi, et très haute de plafond, sur plusieurs étages, plutôt jolie mais.. bien moins pourvue en signalétique qu’à Tokyo. Déjà compliqué après notre courte nuit de sortir du bon côté de la gare.Une fois les valises posées à l’hôtel (hôtel plus pratique quand une seule nuit) nous partons vers le Nishiki Market en bus (pas facile non plus, le JR marche pas, il faut Suica. Même google s’y perd). Le Nishiki Market c’est une grande rue marchande couverte, entrecoupée d’autres rues commerçantes à s’y perdre un peu. On flâne, on goûte les gâteaux à disposition, mais on achète pas grand chose, soit trop cher soit jugé trop « touristique-attrape-couillon ». J’y ai quand même déniché mon mini tampon Fuji. J’ai failli craqué pour plein d’autres mais j’arrive à me contenir parfois. Parfois oui.Quand on se perd dans les petites rues autour (au moment où il est 15h30 et qu’on a une dalle de chacal) on découvre plein d’endroits sympas, un peu hype mais mignons. On décide d’y retourner plus tard, nos estomacs étant entrain de se dissoudre. Nous avons mangé dans un joli restaurant de soba un peu caché (faut descendre des petits escaliers) assez typique avec des tables occidentales mais aussi des tables basses à la japonaise. C’était boon. En sortant du restaurant, il pleuvait des cordes mais ici c’est par vague. Il pleut gentiment puis BAM une bonne giboulée puis hop plus de pluie ! On a eu ce temps jusqu’à la fin de la journée. Nous sommes passées à pieds dans le quartier de Gion avec ses lanternes qui bordent les rues avant de nous rendre au temple Yasaka, que très peu éclairé, presque uniquement par les nombreuses lanternes accrochées sous la pagode centrale, qui oscillaient dangereusement avec le vent.Pas de dîner et dodo à l’hôtel pour récupérer et voir Kyoto le lendemain sous le soleil. Lanternes Temple Yasaka, Kyoto Kyoto Tower _ Dépenses : Bus : 230¥ par trajet, quelque soit la distance.Donc 920¥ à 2. (Déduit dans solde Suica) Déjeuner : 1590¥ ? : 2160¥ Nuit Hôtel : 9620¥ Daiso : 4752¥ Fushimi-ku, Kyoto _ Dépenses Repas midi : 2800¥ à 2 soit 10,5€/pers. Courses soir pour Osaka: 2076¥ JOUR 10 Le réveil sonne encore tôt. Aujourd’hui on commence par qqch de très touristique alors on veut être dans les premiers pour éviter de se marcher dessus. Le célèbre Fushimi Inari de Kyoto, un chemin de rando bordé de plus de 10 000 torii rouges orangés. On se rend compte que d’un côté il y a des inscriptions, en majorité en japonais, ce ne sont pas des prières mais le nom des mécènes de chaque torii ! Au début du parcours on est tous entassés, on avance comme des moutons allant à l’abattoir, tout ce qu’on voulait éviter ! Mais au premier croisement, au premier plan du trajet, la foule s’éparpille et beaucoup redescendent rapidement._ Plus on grimpe plus on est seules._ Et pourtant ceux qui nous connaissent savent que nous sommes loin d’être des randonneuses. On marche beaucoup mais la randonnée c’est autre chose. On était plutôt fière à notre arrivée au sommet. La randonnée est sous forme de boucle, je vous conseille de la faire dans le même sens que nous, vu la tête des gens qui montaient quand on descendait ahah. NB : au premier plan à droite (à gauche c’est pas bien clair mais c’est la sortie). Au deuxième plan, là où on a un panorama de Kyoto , il faut prendre le chemin d’en face (beaucoup prendront à droite). D’ailleurs devant le chemin il y a un petit schéma qui explique que la boucle restante se fait en 40 minutes. Easy Peasy hein. Vers la fin de la descente nous nous sommes arrêtées pour boire un coup et s’assoir un peu sur le côté il y avait de grandes tables. Nos pieds reposés on reprends la descente jusqu’au sanctuaire que l’on a évité à notre arrivée, nous y avons déjà repéré des vendeurs de brochettes etc dans la petite rue à gauche du sanctuaire (quand on lui fait face). Brochette Yakitori poulet/poireau japonais, 2 meatballs (boule de riz entouré de viande), des petits dumplings, et 2 mochis ! Réconfort d’après effort : fait ! Arashiyama, Kyoto JOUR 12 De retour sur Kyoto pour la journée, on commence par la bambouseraie d’Arayashima. (Entre temps on aura encore mangé sur le pouce, sur le chemin, des bonnes brochettes et autres bouchées intrigantes) C’est vrai c’est joli, c’est vrai c’est blindé (même en essayant su aller en heure creuse, en évitant quand le 6h du mat là bas parce qu’on tire un peu déjà haha), mais nous avons trouvé ça un peu décevant. Ce lieu est présent dans pas mal de bucket list, pour une allée de 500m. Bon ok les bambous sont hyper hauts, tu te sens tout petit, le vent dans les feuilles haut perchées c’est la définition même du zen. And so what? (On aime pas cette phrase hein) j’imaginais ça plus grand, plus vert, plus forêt. Je te recommande Fushimi Inari 100x plus si tu n’as pas le temps de faire…

FUJI-KAWAGUKICHO, Japon

10 avril 2018 ASIE

JOUR 8 Beaucoup d’appréhension pour cette journée à cause la météo, si changeante du jour au lendemain. Je voulais absolument le voir, et le Mont Fuji est un peu timide, il a certaines conditions pour se montrer . À 2h30 de Tokyo, et il lui faut une météo ensoleillée mais pas trop chaude pour pouvoir avoir la chance de voir son sommet. Après raté le train (de pas beaucoup mais très très tôt) que l’on avait réservé la veille (réserve le plus tôt, fais pas comme nous), nous avons pris le suivant de la gare de Shinjuku. Cette fois pas de Shikansen tout moderne, on monte dans le wagon « placement libre », contentes de pouvoir s’assoir pour ce premier trajet de 60min. Après il faut prendre un autre train, local cette fois et donc pas compris dans le JR Pass, pour 45 minutes (Attention tu peux réserver une place dans un express pour ta mamie (oui encore elle) mais ça te coûtera 2000Y encore en plus.. ) Une fois à la gare de Kawaguricho, il faut prendre un bus Red line pour faire le tour du lac (tu paies en cash au chauffeur une fois arrivé, le prix dépend de la distance).  En pleine période de cerisiers, le point n°16 est bien comme point de départ. Nous sommes arrivées sur place vers 11h30, il n’y avait pas encore trop de monde. Après ça devient un enfer dès que tu veux faire une photo un peu plus grand angle que ton zoom maximal. On est parties du 16 et on a continué jusqu’au 21 (sous les recos d’une japonaise croisée plus tôt), peu de touristes s’aventurent après le 19,   _ on a pu le voir sous différentsangles et lumières,ça vaut le coup de marcher un peu plus.Promis._ _ Dépenses : Billet train local Okozumi > Kawaguchiko non compris dans JR: 1140¥ par personne + 400¥ si tu prends un express. Nous on a eu pour 3080¥ aller (express) et 2280¥ retour (local) soit 20€ par personne A/R. Midi : Grignotage issu des courses donc 0. Courses Dîner : 760¥

NIKKO, Japon

9 avril 2018 ASIE

JOUR 7 Nous sortons pour la première fois de Tokyo, direction Nikko pour faire un tour dans son parc national et voir ce fameux sanctuaire Tosho-gū. D’après le LP, ils ont eu budget illimité pour construire ce sanctuaire; et ça se voit ! Beaucoup de dorure et beaucoup d’heures de travail, des détails partout et en nombre. Nikko Tosho-gū est un sanctuaire shintoïste et non pas un temple bouddhiste, de ce fait je n’ai pas de vrai élément de comparaison. Je pense tout de même que celui là envoie du lourd dans sa catégorie. On retrouve des dragons un peu partout, sur les entrées, au plafond, dans les portes.. Sur une des pagodes, on retrouve une des plus anciennes représentations connues des trois singes  Mizaru (l’aveugle), Kikazaru (le sourd) et Iwazaru (le muet), attribuée au sculpteur Hidari Jingoro. Plus précisément, leurs noms veulent dire « Ne pas voir, ne pas entendre, ne pas dire le Mal » car selon le principe de la secte originelle, si l’on respecte ces trois conditions, le mal nous épargnera. C’est une expression de la sagesse et du bonheur. Ce fut notamment une devise de Gandhi qui gardait parait-il toujours avec lui une petite sculpture de ces trois singes de la sagesse. Temple de Nikko Barils de saké _ Dépenses Trajets trains inclus dans nos JR Pass Entrée sanctuaire Tosho-gū : Y/personne soit X euros par personne Promenade : 0 Uniqlo : 11 980¥ Par contre n’y va pas avec mamie, sauf si tu veux l’achever au bout du 2e escalier. On en a vu mais il fallait du courage hein. Mais toi tu es jeune hein, pas de problème ! Sur un côté, on y avait entreposé des barils de saké (Ces barils décorés sont appelés kazaridaru en japonais, et, de nos jours, sont généralement vides puisque tu te demandais), tous différents et vraiment photogéniques ;)._ Le saké représente dans la tradition japonaiseune connexion entre les dieux et les humains._ Les distilleries offrent ces barils ainsi qu’une bouteille (remplie)  au temple pour des rituels, ou des cérémonies shintoïstes. Nous avons parcouru tout le parc (hors réel tombeau, en travaux extérieurs à ce moment là) avec un rythme vraiment tranquille, en une grosse demie journée (hors trajet).Comme il faisait encore beau, nous avons marché 20 minutes pour rejoindre la promenade Kanmangafuchi Abyss. Et ça valait vraiment le déplacement jusque Nikko. Tout au long de la promenade sur ta gauche il y a des moines alignés et habillé d’un col/bavoir et coiffés d’un petit bonnet tricoté rouge à la Cécilia Cara; et sur ta droite.. *attention spoiler* 3 micro cascades et une rivière/un fleuve qui déferle autour de rochers polis, nous y étions vers 16h, la lumière y était dingue, l’eau était si claire que je m’y suis baignée c’était une vraie belle surprise.

TOKYO, Japon

8 avril 2018 ASIE

JOUR 0 8h40 départ de l’appart à Paris, 18h40 arrivée à l’appart Airbnb de Tokyo, soit 27h porte à porte ! 11h de vol, 4h d’escale, 2h30 de vol 11h de vol avec un groupe de chinoises qui ne comptait ni les décibels ni les litres de salive, l’enfer. Fatiguées, les yeux collés on arrive à Shanghaï, il est 5h heure locale. Là on nous dit « Wait here to temperature inspection ». Okay, nous voilà en groupe de zombies entourés de moquette à attendre un signe, un thermomètre, quelque chose. Sauf que 2 gugus viennent nous voir et nous redistribue d’autres billets (on ne sait pas pourquoi), ensuite on descend tout un truc, on fait la queue pour se rendre compte que c’est pas Là, on se suit entre français impressionnés par le bordel de Shanghai, on rit mais on rit jaune. On se fait tamponner nos nouveaux billets puis on repart à la moquette pour refaire la queue pour enfin avoir le droit d’avoir accès au douanes pour le transfert : tout ça nous a bien pris 1h30. On vadrouille un peu puis on décide d’aller à la porte d’embarquement pour pas rater l’avion et là c’est juste du bruit permanent, c’était duuuuur. Au bout de 2h30 d’attente dans ce brouhaha incessant, on monte dans un bus pour récupérer l’avion. On s’installe. Contente de ne pas retrouver les pipelettes de l’aller. On s’endort presque instantanément. À notre arrivée, loooongue queue pour parvenir aux douanes, qui sont toutefois plutôt rapides et efficaces. Mais là.. drame. On ne retrouve qu’une valise sur les deux, on chercher mais rien. On attrape un monsieur qui nous amène à un comptoir et s’occupe de nous. Bon c’est Shanghaï qui a gardé la valise parce qu’il y avait une batterie portable dedans, blague. On est pas les seules, on retrouve plusieurs de nos camarades de vols Ça nous fait pas vraiment marrer. Là beaucoup de papier a remplir pour la faire livrer (Pas d’hôtel mais airbnb donc compliqué sans réception, bref). On nous donne 5000Y de dédommagement, on part avec notre seule valise récupérer le pocket wifi à la poste office étage 4 du terminal 1 à Narita puis on file au sous sol B1 (bien indiqué) pour les JR Pass. C’est plutôt bien organisé ça pour le coup. Puis juste a côté on achète nos billets de Skyline express pour rejoindre la gare de Nippori en 40 minutes. De la gare, le airbnb est à 8 minutes à pieds (on avait un guide fourni par l’hôte avec photos de chaque croisement de rue bien pratique) . S’en suit 10 minutes dans le hall, à essayer de comprendre comment s’ouvrait la mailbox dans laquelle on trouvait la clé. Merci encore à la jeune fille qui passait par là de nous avoir aidé !   _ Achats à l’avance: Pocket wifi 17 jours + 2x JR Pass 7 jours : 509 € Déplacements : Vol aller : Skytrain : 4940¥ pour 2, soit 18€ par personne. Dépenses :  Wraps maison mangés à Roissy avant de partir : 0 Pulco + San Pelligrino + paquet de chips à Roissy : 8€ Boisson au citron trop sucrée à Shangaï: 1,08€ (CB) Courses petit dej semaine + dîner: 1900¥ Parapharmacie pour acheter ce qu’il manquait de la valise restée à Shanghai : ~4600¥ _ Aujourd’hui c’était sakurasle matin, vadrouille l’après midiet néons la nuit._ Shinjuku Gyoen park _ Dépenses : Achat + chargement d’une carte Suica:4000¥ par personne Rivière Meguro : 0 Parc Shinjuku Gyoen 200¥ par personne. Observatoire Mairie Tokyo : 0 Restaurant midi : 7948¥ soit 60€ pour 2 Achat d’un esquimau au matcha enrobé d’une couche de chocolat noir au pépites d’amandes : ça te donne envie ? Seulement 283 kcal et 192¥ ! Restaurant soir : 2 menus (riz sauté, soupe et 6 gyozas) + Pepsi, 1760¥ soit 13,5€ pour 2 ! Chocolats au matcha divers + maquillage : 1759¥ JOUR 1 Nous avons commencé par longer la rivière Meguro bordée de cerisiers. Puis nous avons repris le métro pour le parc de Shinjuku. Le parc Shinjuku Gyoen pourrait être le petit Central Park de Tokyo, 3ha de verdure entouré de buildings. Plusieurs parties, un jardin japonais, un français et un anglais. Nous y sommes arrivées vers 11h40, c’était visiblement le début de la pause dej’ pour beaucoup de japonais venus s’installer à l’ombre des cerisiers. Jambes lourdes et estomacs vides, nous quittons le parc vers 13h40 pour aller manger des tempuras et sashimi frais. C’était bon, léger et digeste pour des tempuras et les poissons étaient fraiment vrais. C’était un peu chef il est vrai mais c’était notre premier repas en ville, il fallait fêter ça 🙂 Après manger nous n’avons pas résister à faire un mini détour au forever 21 sur plusieurs étages qui nous avait tendu les bras au passage et qu’on avait délaissé parce que nos ventres criaient plus fort. Pas d’achat. (On se félicite presque, oui oui). Puis on vadrouille dans Shinjuku de façon assez aléatoire, oh tiens ça c’est quoi et ça ? Nous avons fait un tour dans leur Galeries Lafayettes locales (on ne comprend toujours pas l’intérêt mais soit.) pour me trouver un petit cahier vierge en vain.   Les pieds fatigués nous trouvons le courage de marcher vers le Metropolitan Building de Tokyo, (Ouais la mairie quoi) qui est composé de 2 tours observatoires.Et c’est gratuit alors c’est parti. On prend un ascenseur, avec 3 boutons : étage 1, étage 2 ou étage 45. (On pense à celui qui doit se rendre au 43e tous les matins). Une fois arrivées en haut il y avait la queue, naturellement on suit le mouvement. Après 25 minutes, on se rend compte que c’est la queue pour l’ascenseur qui descend ! #loose On sort de la file pour faire 6 photos pas dingues car de nuit à travers la vitre c’est un cauchemar avec les reflets. Raté , on essaiera peut être de jour.. Oh tiens c’est encore l’heure de manger…

JAPON, Asie

1 avril 2018 ASIE

_ 3 semaines de « mais on devrait tellement faire ça! »_ J’ai vu les cerisiers en fleurs, commandé des sushis sur tapis roulant, découvert les voitures cubiques, admiré les japonais disciplinés, et détesté les chinois mal-élevés, aspirés des ramens bruyamment, traversé des passages piétons en diagonale, bu du matcha, dégusté toute sorte de mochis, goûté des takoyakis, okonomiyakis, onigiris et autres spécialités imprononçables, dit arigato gozaimasu de plus en plus vite, photographié des citrouilles à pois, bu du saké, marché à côté d’un daim…Je me suis régalée à chaque fois. Ci dessous, notre itinéraire et les tips cultures. Tokyo est dépaysante à chaque seconde, des hommes en costume partout et à tout heure, des temples le jour, des néons la nuit, des restaurants, des karaokés et des pachinkos à gogo, des quartiers si différents, de la nouveauté partout, et surtout, surtout une discipline à couper le souffle. Celle que l’on le plus explorée lors de ce premier voyage, ma préférée. Nikko, souffle de nature à 2h de Tokyo, un grand sanctuaire bien bling bling, une belle promenade, des statues habillées et une jolie rivière, plusieurs cascades et des pierres polies. Fuji, vu du lac de Kawaguchiko, une journée canon, un Fujisan dégagé, des cerisiers en fleurs, on en a pris plein les yeux, à ne pas rater si météo idéale. Je suis une fujifaaaaaan. Y’a qu’à voir mes chaussettes. Kyoto, ville moins mégalopole, plus authentique, contrastes différents qu’à Tokyo, entre geishas – maisons à paravents – temples et ville-qui-s’expanse, des nouvelles boutiques bobos, les Torii rouges et les grands bambous ! Naoshima, île dédiée à l’art contemporain, rencontre avec des droles de sculptures et on entre dans une citrouille à pois. Vaut le détour, à faire au soleil, une bonne grosse journée. Miyajima, île du torii flottant, des daims en liberté et des momijis. Une jolie journée, attention aux marées. Osaka, grande ville, plus occidentale, grandes rues, vides ! Les touristes n’y vont que de passage et ça se ressent. Deux jours tranquilles 🙂 Bilan : Expérience dépaysante et instructive, comme une envie de changer le quotidien, pour leur ressembler un peu plus. Japon, si différent. (à lire avant de partir ou dans l’avion, histoire d’être prêt, sauf si tu es un aventurier comme moi ! *ATTENTION SPOILER*) — Marcher/Se déplacerAu Japon ils roulent à gauche, donc toute leur logique est inversée. Pour sur les trottoirs et monter/descendre les escaliers c’est à l’envers. Plus clairement, quand tu marches sur un trottoir ou que tu montes des escaliers, ton premier réflexe c’est de te décaler sur la droite (dis moi que tu te mets bien à droite dans les escalators quand tu n’es pas pressé. Dis le moi. Tu le feras à l’avenir j’en suis sûre.) Et bah ici c’est inversé. Perturbant au début mais on se fait à tout !   — Passage piéton.Les japonais ont des passages piétons plus larges que les nôtres, et surtout ils sont (encore une fois) très disciplinés et attendent le bonhomme vert pour traverser. Lorsqu’il clignote, il faut se dépêcher, il va passer au rouge. Parfois le rouge a des petites graduations sur le côté pour décompte. Sur les grands croisements, il y a même des passages piétons en diagonale.NB: attention au Japon ils roulent à gauche ;). Dans le doute, regarde des 2 côtés. Si tu suis les japonais et respecte les bonhommes verts et rouges tu n’auras pas de problème. Quais de Shikansen Le lapin c’est un ourson au Japon   — Métro/Trains locaux À Tokyo c’est très bien indiqué. Les lignes sont différenciées par une couleur et une lettre. Chaque arrêt a un numéro. Dans le métro/train, il y en a des plus ou moins modernes mais souvent il y a des écrans qui expliquent où l’on est, quelles sont les prochaines stations et dans combien de temps on y parvient. Attention à ne pas confondre le chiffre de la station (celui qui est accompagné de la lettre de la ligne) et celui du temps restant avant d’y arriver. Les écrans tournent entre le kanji, le katakana et le romaji pas de panique. Astuce : les grandes stations sont en gras. Répère à combien de station ta destination est, par rapport à une grande station et tu sauras comprendre l’écran même en kanji ! Sur les quais, plutôt que de s’agglutiner comme chez nous, ils ont des traits au sol qui correspondent à l’ouverture des portes et créent ainsi des files d’attente rectilignes et ordonnées (plus de « pardon je te passe devant », « je triche par le côté », c’est plus organisé et de fait moins fatiguant). Il y a un décompte de temps pour prochain train, et souvent peut voir en bas de l’écran, 4 étiquettes qui représentent les 3 stations précédentes et celle où l’on se trouve, un picto train est allumé au dessus de étiquette où le prochain train se trouve. C’est pratique et ça aide à repérer si t’es dans le bon sens parfois ;). Sur les quais TGV (Shikansen), sur les écrans d’affichage, vous savez à l’avance combien de voitre comporte vos trains, ensuite en fonction de ce nombre, il y a des étiquettes colorées qui vous indique où sera l’ouverture de votre wagon, tout le monde est déjà prêt, en rang à entrer à l’arrivée du train, BAM plus de retard. Tous les trains, autant Shikansen que locaux, partent à la seconde près, c’est dingue pour nous les français ! Montée : Ça pourrait paraître évident et ça l’est mais ici c’est appliqué.. ils laissent sortir en totalité les voyageurs qui descendent avant de monter. Les sons d’alerte ne sont pas les mêmes. Ils sont moins stridents, et plus jovials (je dandine la tête à chaque fois). Les gens ne se précipitent pas. Le chauffeur vérifie que c’est bon avant de démarrer (hop encore un stress en moins), il nous attendu 2-3 fois durant nos 2 premiers jours ;). Dodo, je n’ai jamais vu autant de gens dormir dans les transports en commun quelque soit le pays. Et c’est plutôt compréhensible,…

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