JAPON, Asie
_ 3 semaines de « mais on devrait tellement faire ça! »_ J’ai vu les cerisiers en fleurs, commandé des sushis sur tapis roulant, découvert les voitures cubiques, admiré les japonais disciplinés, et détesté les chinois mal-élevés, aspirés des ramens bruyamment, traversé des passages piétons en diagonale, bu du matcha, dégusté toute sorte de mochis, goûté des takoyakis, okonomiyakis, onigiris et autres spécialités imprononçables, dit arigato gozaimasu de plus en plus vite, photographié des citrouilles à pois, bu du saké, marché à côté d’un daim…Je me suis régalée à chaque fois. Ci dessous, notre itinéraire et les tips cultures. Tokyo est dépaysante à chaque seconde, des hommes en costume partout et à tout heure, des temples le jour, des néons la nuit, des restaurants, des karaokés et des pachinkos à gogo, des quartiers si différents, de la nouveauté partout, et surtout, surtout une discipline à couper le souffle. Celle que l’on le plus explorée lors de ce premier voyage, ma préférée. Nikko, souffle de nature à 2h de Tokyo, un grand sanctuaire bien bling bling, une belle promenade, des statues habillées et une jolie rivière, plusieurs cascades et des pierres polies. Fuji, vu du lac de Kawaguchiko, une journée canon, un Fujisan dégagé, des cerisiers en fleurs, on en a pris plein les yeux, à ne pas rater si météo idéale. Je suis une fujifaaaaaan. Y’a qu’à voir mes chaussettes. Kyoto, ville moins mégalopole, plus authentique, contrastes différents qu’à Tokyo, entre geishas – maisons à paravents – temples et ville-qui-s’expanse, des nouvelles boutiques bobos, les Torii rouges et les grands bambous ! Naoshima, île dédiée à l’art contemporain, rencontre avec des droles de sculptures et on entre dans une citrouille à pois. Vaut le détour, à faire au soleil, une bonne grosse journée. Miyajima, île du torii flottant, des daims en liberté et des momijis. Une jolie journée, attention aux marées. Osaka, grande ville, plus occidentale, grandes rues, vides ! Les touristes n’y vont que de passage et ça se ressent. Deux jours tranquilles 🙂 Bilan : Expérience dépaysante et instructive, comme une envie de changer le quotidien, pour leur ressembler un peu plus. Japon, si différent. (à lire avant de partir ou dans l’avion, histoire d’être prêt, sauf si tu es un aventurier comme moi ! *ATTENTION SPOILER*) — Marcher/Se déplacerAu Japon ils roulent à gauche, donc toute leur logique est inversée. Pour sur les trottoirs et monter/descendre les escaliers c’est à l’envers. Plus clairement, quand tu marches sur un trottoir ou que tu montes des escaliers, ton premier réflexe c’est de te décaler sur la droite (dis moi que tu te mets bien à droite dans les escalators quand tu n’es pas pressé. Dis le moi. Tu le feras à l’avenir j’en suis sûre.) Et bah ici c’est inversé. Perturbant au début mais on se fait à tout ! — Passage piéton.Les japonais ont des passages piétons plus larges que les nôtres, et surtout ils sont (encore une fois) très disciplinés et attendent le bonhomme vert pour traverser. Lorsqu’il clignote, il faut se dépêcher, il va passer au rouge. Parfois le rouge a des petites graduations sur le côté pour décompte. Sur les grands croisements, il y a même des passages piétons en diagonale.NB: attention au Japon ils roulent à gauche ;). Dans le doute, regarde des 2 côtés. Si tu suis les japonais et respecte les bonhommes verts et rouges tu n’auras pas de problème. Quais de Shikansen Le lapin c’est un ourson au Japon — Métro/Trains locaux À Tokyo c’est très bien indiqué. Les lignes sont différenciées par une couleur et une lettre. Chaque arrêt a un numéro. Dans le métro/train, il y en a des plus ou moins modernes mais souvent il y a des écrans qui expliquent où l’on est, quelles sont les prochaines stations et dans combien de temps on y parvient. Attention à ne pas confondre le chiffre de la station (celui qui est accompagné de la lettre de la ligne) et celui du temps restant avant d’y arriver. Les écrans tournent entre le kanji, le katakana et le romaji pas de panique. Astuce : les grandes stations sont en gras. Répère à combien de station ta destination est, par rapport à une grande station et tu sauras comprendre l’écran même en kanji ! Sur les quais, plutôt que de s’agglutiner comme chez nous, ils ont des traits au sol qui correspondent à l’ouverture des portes et créent ainsi des files d’attente rectilignes et ordonnées (plus de « pardon je te passe devant », « je triche par le côté », c’est plus organisé et de fait moins fatiguant). Il y a un décompte de temps pour prochain train, et souvent peut voir en bas de l’écran, 4 étiquettes qui représentent les 3 stations précédentes et celle où l’on se trouve, un picto train est allumé au dessus de étiquette où le prochain train se trouve. C’est pratique et ça aide à repérer si t’es dans le bon sens parfois ;). Sur les quais TGV (Shikansen), sur les écrans d’affichage, vous savez à l’avance combien de voitre comporte vos trains, ensuite en fonction de ce nombre, il y a des étiquettes colorées qui vous indique où sera l’ouverture de votre wagon, tout le monde est déjà prêt, en rang à entrer à l’arrivée du train, BAM plus de retard. Tous les trains, autant Shikansen que locaux, partent à la seconde près, c’est dingue pour nous les français ! Montée : Ça pourrait paraître évident et ça l’est mais ici c’est appliqué.. ils laissent sortir en totalité les voyageurs qui descendent avant de monter. Les sons d’alerte ne sont pas les mêmes. Ils sont moins stridents, et plus jovials (je dandine la tête à chaque fois). Les gens ne se précipitent pas. Le chauffeur vérifie que c’est bon avant de démarrer (hop encore un stress en moins), il nous attendu 2-3 fois durant nos 2 premiers jours ;). Dodo, je n’ai jamais vu autant de gens dormir dans les transports en commun quelque soit le pays. Et c’est plutôt compréhensible,…